Pour une meilleure reconnaissance du bénévolat

Il s’agit d’assurer à l’avenir aussi l’attrait du bénévolat et son adéquation avec la réalité de la société, tant celui-ci est un rouage essentiel de la vie politique, sociétale, sociale et culturelle de la Suisse. La valorisation de l’engagement désintéressé passe par la création d’un service compétent à l’échelle nationale, une reconnaissance publique, la levée des obstacles administratifs et juridiques ainsi que le droit à un congé bénévolat non payé ou à une année sociale bénévole. Autant d’exigences formulées par 28 organisations dans un manifeste conjoint remis aujourd’hui à Isabelle Moret, présidente du Conseil national, à l’occasion de la conférence annuelle du Réseau Suisse Bénévolat.
Dans des crises telles que l’actuelle pandémie de coronavirus également, les bénévoles sont des relais d’entraide indispensables. L’engagement désintéressé est cependant loin d’être une évidence. L’évolution démographique, le besoin accru de prestations bénévoles et l’aspiration à des modalités d’intervention plus souples sont autant de contraintes qui pèseront à l’avenir sur la capacité de réponse à la demande d’action bénévole. Les exigences formulées dans le manifeste visent à permettre de les lever afin d’assurer l’attrait futur du bénévolat.