Le Conseil national veut promouvoir les logements protégés pour les bénéficiaires de PC
Avec l’évolution démographique, le nombre de personnes âgées augmente. Nombre d’entre elles n’ont pas de proches ou n’habitent pas assez près pour avoir accès à l’aide et l’assistance nécessaires. De nombreuses villes tentent de soutenir les séniors afin qu’ils puissent mener une vie aussi autonome que possible et participer à la société le plus longtemps possible. Pour que les villes puissent trouver de bonnes solutions, il est important que les autres niveaux de l’Etat soient actifs dans leurs domaines de compétence. L’Union des villes suisses est donc très heureuse que le Conseil national veuille améliorer le financement des prestations d’encadrement pour les bénéficiaires de prestations complémentaires (PC). Les personnes avec des petits budgets pourront ainsi vivre plus longtemps de manière autonome. Des entrées en institution inutiles et prématurées seront évitées et des économies seront ainsi réalisées.
Du point de vue des villes, l’intégration du domaine psychosocial est particulièrement réjouissante. En effet, les villes constatent sur le terrain que c'est surtout cette composante de la prise en charge, qui est importante pour permettre aux personnes de rester plus longtemps chez elles et de participer à la société.
Du point de vue de l’Union des villes suisses, deux aspects doivent encore être adaptés. Premièrement, le soutien à l’organisation des prestations doit être réglé en priorité. Cela est nécessaire pour que les personnes puissent effectivement bénéficier de prestations d’assistance. Par ailleurs, les villes plaident pour que le supplément de loyer pour un logement adapté aux personnes âgées soit couvert par les PC annuelles et cofinancé par la Confédération. Les villes s’engageront auprès du Conseil des Etats pour que ces deux aspects soient encore intégrés.
Les villes participent largement au financement des PC : dans onze cantons, le niveau communal est impliqué dans le financement et au niveau national, un quart des dépenses des PC est supporté par le niveau communal.