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L’introduction de zones 30 doit être simplifiée

5 mars 2022 – Le Conseil fédéral souhaite simplifier l’introduction de zones 30 : il propose diverses adaptations de l’Ordonnance sur la signalisation routière, en particulier la suppression de l’obligation de commander une expertise pour l’instauration de zones 30 dans les zones résidentielles. L’Union des villes salue cette démarche dans sa réponse à la consultation. En revanche, elle se montre sceptique quant aux propositions visant à encourager le covoiturage.

Les zones 30 sont un bon moyen d’améliorer la qualité de vie dans les villes et les agglomérations : elles permettent de réduire les émissions de bruit du trafic routier, diminuent la fréquence des accidents et quand un accident se produit malgré tout, elles en réduisent la gravité. En outre, le trafic est rendu plus fluide. C’est pourquoi les zones 30 sont déjà la norme sur de nombreuses routes de quartier, respectivement dans les zones résidentielles. Cependant, aujourd’hui, la Confédération continue d’exiger des expertises si l’on veut y réduire la vitesse maximale autorisée. Cette formalité ne fait qu’engendrer des coûts inutiles, sans apporter de véritable plus-value. Il est donc logique que le Conseil fédéral propose de les supprimer. L’Union des villes soutient résolument cette proposition.

 

Il est essentiel pour les villes de pouvoir choisir où elles veulent réduire la vitesse. Elles connaissent très bien les situations locales et sont par conséquent les mieux à même d’évaluer tous les facteurs déterminants au moment d’instaurer une zone 30.

 

Par ailleurs, le Conseil fédéral veut promouvoir le covoiturage, afin de réduire le nombre de véhicules en circulation. Pour cela, un symbole «covoiturage» doit être introduit dans l’Ordonnance sur la signalisation routière, qui permettrait aux covoitureurs d’emprunter certaines voies de circulation interdites aux autres automobilistes et de stationner dans des secteurs qui leur seraient réservés. L’Union des villes n’est pas opposée au covoiturage, mais elle juge que l’utilisation de ce nouveau symbole resterait très limitée en milieu urbain. Les villes se montrent donc sceptiques quant à cette modification d’Ordonnance. Elles rejettent en revanche très clairement l’ouverture des couloirs de bus aux véhicules privés, car cela entraînerait des embouteillages et une diminution de l’attractivité des transports publics. En outre, le contrôle du nombre de passagers dans un véhicule privé ne serait possible qu’au prix d’efforts importants et serait délicat en matière de protection des données.

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