Martin Flügel, directeur de l’Union des villes suisses, a signé à Berne la charte avec la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, Mario Cavigelli, président de la Conférence des directeurs cantonaux de l’énergie (EnDK), et Hannes Germann, président de l’Association des Communes Suisses. La charte fait suite à une initiative commune de la conseillère fédérale Sommaruga et de l’Union des villes suisses.

La chaleur à distance est un élément important de la décarbonation de l’approvisionnement en chaleur et co-déterminante pour pouvoir atteindre ou pas les objectifs de politique climatique de la Suisse – zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050. La chaleur à distance est en effet souvent la seule et unique alternative aux chauffages à gaz et au mazout dans les quartiers densément bâtis. Le potentiel est important, de nombreuses villes investissent aujourd’hui déjà des milliards dans les réseaux thermiques.

Un plan s’étalant sur trois ans est prévu.

La planification des réseaux thermiques est complexe: les cantons sont responsables en grande partie de l’aménagement du territoire et du droit de superficie, qu’ils peuvent déléguer en grande partie également aux villes et communes. La Confédération a la possibilité d’avoir recours à des instruments de promotion (p. ex. par les Programmes Bâtiments) ou de définir des directives environnementales.

Avec la charte signée vendredi, tous les échelons de l’État réaffirment désormais l’accélération du développement des réseaux thermiques. En conséquence, ils s’engagent entre autres à collaborer en partenariat et à supprimer rapidement et efficacement les obstacles dans un plan s’étalant sur trois ans.